La première édition du Salon de la Poésie Renée-Solange Dayres s’était tenue en mai 2019. L’action conduite pendant 158 ans à Dinard par la poétesse avait justifié que ce Salon porte son nom.
30 à 35 poètes seront présents ainsi que des éditeurs et les associations de poésie locales.
Ouverte au monde, Maggy Bézert-Tourette s’enracine tous les étés dans la terre bretonne qu’elle célèbre avec bonheur. Des études de secrétariat, un long séjour en Angleterre, l’ont conduite à la découverte d’entreprises et de secteurs d’activité différents jusqu’à la responsabilité d’assistante parlementaire puis de formatrice auprès d’adultes. L’écriture, comme la lecture, l’ont accompagnée tout au long de sa vie. Elle ne s’est jamais lassée des mots, de leurs apparences, de leurs sonorités, ni de la musique qui parfois les accompagne. Voici des années que Maggy Bézert-Tourette fait également vivre la poésie par sa voix. Elle sert les textes des poètes confirmés et les siens propres dans l’association trappiste Les poètes d’ici dont elle est l’un des membres fondateurs ; dans ce cadre elle est responsable d’une émission de poésie sur une radio locale. « Le bonheur n’est jamais offert, il est à conquérir. » Imprégné de valeurs morales fortes, son engagement personnel transparait à travers ses textes.
Originaire de Saint-Brieuc ou il naquit en 1957, Jean-Yves ROLLAND a toujours eu la passion des livres, surtout des livres d’Histoire qu’il a toujours conservé précieusement.
Après avoir parcouru notre bon vieux globe entre ciel et mer, il déposa ses valises dans sa maison familiale de Lanloup. Très attaché aux vieilles pierres, il s’investit en 1986 dans l’association Mein-Kozh ayant pour but la restauration de la chapelle Sainte-Colombe à Lanloup. Pour apporter de l’eau au moulin il participa à un concours de poésie organisé par l’association Breizh Santel (sujet imposé sur le thème d’un édifice religieux en ruine). Jean-Yves a écouté le message de détresse délivré par les pierres de la chapelle Sainte-Colombe qui tombaient une à une depuis des décennies. Son inspiration lui fit couché sur le papier le poème « Renaissance », qui obtenu en 1986 le prix régional de poésie Claude Dervenn. Il remit le montant de son gain à l’association.
Son premier poème primé l’encouragea à publier ; « Poésie au coin du feu »(ouvrage épuisé), « Sur les chemins de Lanloup » (roman tiré d’une histoire locale, ouvrage pratiquement épuisé), « Le fabuleux trésor du petit Paul » (conte pour enfant inspiré d’une histoire vraie et illustré d’une trentaine d’aquarelle) et « Balade en Bretagne » (recueil de poésie illustré de tableaux de son ami disparu Alain Le Nerrant).
Il a également été pendant une décennie correspondant de presse. Jean-Yves a aussi créé le salon du livre Breizh Littéraplume, dont l’Edition Couleurs et Plumes est un actif et fidèle partenaire.
Bio :Jean-Paul Le Buhan Balcon de Lumière.Librairie galerie Racine, Paris, 2001.
Monographie d’artiste,le Livredart, Paris 2007. Romances contemporaines suivi de L’homme qui chantait en dormant, Le cadratin de Jouy, 2014. Jardin de ton regard, St Brieuc, 2017. Les signes sur la pierre, 2013, Ed. Yoran Embanner. Prix AEB, 2014 et du salon de Lanvollon, 2019. Mémoire des mots, mémoire des lieux, 2020. Membre de l’AEB, de l’ADAGP et de la SEHAG dont je suis président honoraire.
Anecdote : Une dame de bonne bourgeoisie qui pendant la guerre employa ma mère comme petite bonne, s’était prise d’affection pour elle et resta amie de ma famille. Elle venait de temps en temps nous voir. Un jour elle découvrit mes très modestes travaux de peinture de pré-adolescent. Elle s’exclama : « Ô ! Jean-Paul a le sens de la couleur ». Le destin a le chic pour choisir ses anges et ses moments, là où on s’y attend le moins. Contre tout attente, ce fut un licenciement économique à l’âge de cinquante ans qui m’a fait réaliser, ce que le doigt du destin par l’intermédiaire de cette dame, m’avait désigné comme une possibilité. J’ai vécu alors de ma peinture.
Sophie Chedeville est née Paris près du bois de Boulogne. Elle a vécu sa prime enfance entourée d’espaces verts et les étés à cette époque se passent en Bretagne, dans un univers marin essentiel à son caractère
C’est au cours des voyages sur le bateau familial qu’elle ressent cet intense et saisissant besoin de liberté que croise une certaine solitude et le besoin de vivre à tous crins ces sensations.
Elle décide de partir aux États Unis pendant plusieurs mois : Instant d’extrême évasion !
De retour en France elle termine ses études dites « traditionnelle. » Mais fidèle à son besoin d’ailleurs, elle ponctue de voyages cette période autour du bassin méditerranéen, là, où les couleurs et les formes la conduisent vers d’autres horizons que ceux de la carrière scientifique qu’elle avait envisagée. Elle s’engage dès lors dans la création, imagine sans frontière… et forte de cette vitalité, s’enracine dans l’Art.
L’Artde Sophie Chedeville se traduit de multiples façons. Elle participera pour le Ministère des Affaires étrangères, à la décoration de l’ambassade de France au Kenya, de la résidence du Consulat de France à Monaco, de l’ambassade de France en Chine.
— 1997 École d’art, premières toiles, puis une formation de « trompe l’œil ».
—2000 retour aux États Unis où elle vivra plusieurs années entre New York et Dallas, exerçant son talent dans l’imitation du bois et du marbre.
Le rêve de ma vie serait d’ouvrir une librairie sur une péniche et de pouvoir faire voyager les gens au fil de l’eau.
Aujourd’hui le chemin a débuté et je viens juste d’ouvrir ma librairie « DES LIVRES ET VOUS » ou j’espère faire de ce lieu un endroit de partage et d’échange littéraire.
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité » – Antoine de Saint Exupéry.
Adresse du lieu : « Des livres et vous »13bis rue du Ballon 44680 Sainte Pazanne. Librairie partenaire
Bio :Ecrivain et poète,Anne de Commines publie régulièrement depuis 25 ans. En collaboration avec le metteur en scène François Bourcier, elle écrit également à titre poétique pour la scène et pour le Festival d’Avignon. Depuis 2013 Anne de Commines organise des soirées poétiques dans différentes associations pour promouvoir les poètes contemporains. En Mars 2018, sous l’impulsion de Philippe Tancelin, Anne de Commines a été invitée par L’UNESCO à venir représenter la France lors de La Journée Mondiale de la Poésie consacrée à la Paix. Depuis Août 2019, elle dirige la collection Le metteur en signe aux Editions Unicité . Ouverte à la poésie, au roman et au récit Anne de Commines accueille des auteurs innovants et intimistes. L’auteure est devenue biographe et romancière pour le compte de tous ceux qui souhaitent relater leur parcours entre les lignes.
Anecdote :Voici 10 ans, je déambulais sur un site de rencontres. Quelqu’un me demanda : « qu’appréciez-vous le plus chez un homme ? » « Je les aime souvent à l’article de l’humour ! » ai-je répondu gaiement. « On dit à l’article de la mort, je vous le signale, cela peut vous servir car vous êtes écrivain. » crut bon de m’avertir le monsieur du tac au tac … !!
Bio :Catherine Pelard, estauteure de romans et de poésie. « Vagues d’Humeurs », recueil de poésie, invite à une balade au gré de ses ressentis.
Ses romans « Partage de rêves » et « l’Autre en Soi » emmènent au gré du hasard des rencontres. « L’aigle blanc » est un roman jeunesse, aux personnages attachants évoquant le rejet dû à la différence. Ces ouvrages sont parus aux Editions Couleurs et Plumes/Le verre à pied en 2019 et 2020. Elle est membre de l’Association des Écrivains de Bretagne.
Anecdote : Il y a quelques années, lors de vacances avec Juliette, l’une de mes petites-filles, je lui parlais de méthodes de relaxation pour l’aider à se détendre avant ses contrôles scolaires. J’eus l’idée de lui faire écouter un extrait d’un CD de sophrologie que j’utilisais pour me procurer détente et bien-être. De sa voix très lente et douce, la sophrologue dit « votre main est chaude, très chaude. Votre bras est chaud, très chaud », Juliette partit d’un fou rire si communicatif que j’en fis de même. Nous avons ri aux larmes et arrêté l’écoute du CD. Le rire est un mode de relaxation à toute épreuve…scolaire comprise !
Née à Saint-Brieuc, Soazig Kerdaffrec habite dans les Alpes depuis 40 ans.
Elle y cultive ses différentes passions : écriture et photographie qui tiennent dans sa vie une place prépondérante, de même que les indispensables randonnées en montagne dont le minéral la ressource. Lecture et numismatique figurent elles aussi dans son emploi du temps.
Depuis l’adolescence, nouvelles et poésies sont ses formats privilégiés d’écriture.
En 1972, elle publie deux recueils de poèmes : « Graffitis corporels » et « Flots de rouille » aux éditions St Germain des Prés.
Puis, suivent plusieurs parutions d’écrits primés notamment dans la revue « Art et Poésie » de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France), ainsi que sur la plateforme internet de littérature courte « Short Édition » et dans ses distributeurs de textes en France et à San Francisco depuis 2013.
Pratiquant la photographie en parallèle, Soazig Kerdaffrec expose à Grenoble et dans sa région depuis les années 80’. En 2015 et 2018, ses réalisations présentent photos et textes en résonance, dans le cadre des Rencontres Photographiques Internationales du Voironnais (Isère).
Poète dans l’âme, Fabienne a besoin d’écrire depuis son plus jeune âge.Biographe familiale et rédactrice pour divers magazines, elle travaille également dans l’entreprise familiale,
et attend avec impatience de pouvoir se consacrer entièrement à l’écriture.Auteure de trois recueils de poésies, d’un recueil de textes courts au début des années 2000, et d’un roman à compte d’auteur en 2017, elle vient de publier :
« Salicornes et Calissons » aux Éditions Couleurs et Plumes
Anecdote : Petite Fabienne se délectait d’un bonbon dans un parc animalier. Avisant soudain la tristesse d’ « Affreux Jojo,»
gorille de son état, elle décida d’une farce pour le distraire !
Dissimulant avec application un petit caillou dans le papier du dit bonbon, d’un jet fort habile l’envoya dans la cage. Le primate, reconnaissant, s’affaira à l’ouverture de la friandise…
Mais…bientôt offusqué de la supercherie, dévisagea fixement la gamine et lui adressa un crachat en pleine figure… L’entourage, fort peu compatissant en rit encore !
Mario Urbanet a grandi entre deux langues. Le frioulan de sa famille paternelle venue d’Italie en 1929 et le français de sa mère.
La guerre d’Algérie, puis un fort engagement militant et citoyen lui ont appris l’essentiel sur la vie. L’école laïque et les livres lui en ont dit les valeurs.
Contraint de quitter l’école à 14 ans, son instituteur lui ouvrit sa bibliothèque, continuant ainsi à lui inculquer la passion de la langue. Elle lui est toujours vitale.
Il s’efforce de la faire partager par sa poésie et ses contes, il écrit pour faire trace et participer à la grande ébullition des idées humaines, se fiant plus au comportement de ses semblables.
La poésie est pour lui une nécessité qui lui permet d’intégrer l’existant à l’existence. Il y arrange les mots, comme s’appareillent les pierres d’un mur, pour au-delà de leur beauté, suggérer du sens.
Des thèmes le hantent, faire s’ouvrir la petite fenêtre du vent par où passera l’espoir toujours en suspens qui motive l’enfant comme le vieillard.
Quel honneur pour moi de préfacer le tout nouveau recueil « Au– delà du rouge » de Xavier Pierre, poète passionnant et passionné, homme haut en couleur tant par son verbe que par ses qualités humaines ! Dans un monde où les relations et la nature sont fortement mises à mal, sa plume apporte apaisement aux goûteurs de poésie, tout comme aux découvreurs de cet art ; à leur insu, un singulier lien se tisse alors entre eux. Son regard, acéré face à notre époque, s’incarne pleinement en conscience, dans le respect du vivant. Au fil des vers, un baume salvateur vient calmer les tourments du lecteur et emporte les esprits vers les contrées d’Aphrodite. La Bretagne fait partie de lui, nourrissant son inspiration. Il la décrit quand pointe en lui l’osmose entre ses émotions et les souvenances des visuels engrangées depuis toutes ces années durant lesquelles il a foulé cette terre bretonne, qu’il sillonne encore aujourd’hui. C’est dans cette atmosphère reliant si bien les traditions humaines aux éléments que Xavier Pierre crée, dans un état fusionnel, cette mélodie unique avec les éléments qui l’entourent. Il nous transporte dans son univers suprasensible, une invitation au voyage à la Baudelaire, si je puis dire, coloré comme un tableau de Matisse, une délectation sensorielle assurée ! Avant tout, il aime : sa terre bretonne et sa culture, les couleurs de ses côtes, la nature et les gens, les rencontres et le partage. Cet amour, il le versifie à l’encre de son immense sensibilité et de sa grande soif de l’autre. Ses déclamations d’amour chantent la passion de la femme, des femmes enluminées par les guirlandes colorées de son savoir–dire.
Passer des heures, que dis–je des jours, à trouver le trait poétique qui siéra au plus près la beauté du vers, voilà son credo. « La beauté d’une harmonie » hante aussi ses nuits comme il l’a consigné si magnifiquement dans l’un de ses poèmes. (*) Pamphlétaire également, il dénonce toute violence faite aux plus vulnérables dans l’indifférence et l’omerta de certaines institutions, là où devraient danser joie et innocence. La force et la restitution de la cruelle réalité de son texte « Mille enfances trahies » écrit, en 2000 sur la maltraitance, m’ont bouleversée et ont noyé mon regard de larmes. Xavier Pierre partage en compagnie d’autrui son inclination des mots ; d’une absolue présence au monde, il traverse la vie au rythme de ses rencontres. Il offre son temps, sans compter, même s’il est accaparé par l’écriture et la gestion de sa maison d’édition. Ce fut mon cas, nous nous rencontrâmes lors d’un marché de Noël, un double cadeau me fut fait : un guide et un ami. Son nouveau recueil « Au–delà du rouge » vous fera découvrir une autre facette de sa créativité. Il rassemble des textes en effet miroir à certaines toiles qui l’ont particulièrement touché, lui l’amateur d’œuvres d’art sachant saisir l’état d’esprit d’une artiste peintre autrefois rencontrée. Ce kaléidoscope lyrique de billets, aux airs de clown de Colombine, nous emmène en outre de Gand à Sienne, en passant par Athènes, loin de sa terre bretonne. Une poésie visuelle en quelque sorte… L’unique est là, prêt à se dévoiler, en pudeur et générosité mêlées.
Nanou Pericault-Dallu écrit pour les grands et les petits depuis belle lurette.
Sa poésie libre et sans convention est une musique intime qu’elle espère universelle.
Elle crée également des contes pour les tout-petits, qu’elle raconte sous forme d’animations-spectacles dans les structures dédiées à la petite enfance et tous les lieux qui veulent bien l’accueillir.
Originaire de Haute-Savoie, elle vit désormais en Côtes-d’Armor.
En 1976, il se lance dans l’aventure artisanale, et la pierre est son domaine de prédilection. Il laisse aller son imagination sous la pointerolle de l’autodidacte maçon, et devient « le picoteur de roche ».
Un peu plus tard, le théâtre fut pour cet homme au grand coeur une révélation… et les succès de la troupe à laquelle il participe alors ne le démentent pas. En 2010, Patrice Olivo écrit et met en scène Edwige s’en contre-fiche, pièce en quatre actes, dont un extrait vous est présenté dans cet ouvrage.
Il prend vite conscience que le limousinage et la poésie font la parité, à l’échelle de ses passions. Le picoteur de roche et le poète devront dorénavant cohabiter. En 2005, lors d’un concert de soutien aux otages colombiens, donné au théâtre du Rond-Point à Paris, l’un de ses textes, Madame Betancourt, est remarqué et lu par Robert Hossein. Ce texte sera traduit en espagnol et, via la Toile, fera le tour du monde.
Quand, à Jean Cocteau, l’on demanda « À quoi sert la Poésie ? » il répondit : « Je ne sais pas vraiment, mais ce que je sais c’est quelle est nécessaire. »
Née à Paris, mais trégoroise de cœur et d’âme, c’est l’esprit léger qu’elle pose ses valises en pays breton en 1966.
Si écrire est un acte d’amour ou n’est pas… le mot et l’élégie ont assuré son pas, sans conteste, sur l’ensemble de son parcours… l’écriture poétique de Zélie est éthérée, parfois décalée, mais toujours au centre de l’évidence.
La poésie de Zélie M ouvre l’esprit en stimulant l’imaginaire et donne les armes pour affronter l’inconstance du réel.
Né à Tréguier, en Côtes-d’Armor, Charles Doursenaud est avant tout un homme de l’être. Révolté, il grave ses premiers cris d’insoumission dans ses cahiers d’écolier. De ses années d’études au lycée puis à l’université, il a gardé une solide connaissance des grands auteurs classiques. L’étudiant contestataire s’est alors tourné vers des modes d’expression contemporains : soirées cabaret, publication de poèmes dans des revues marginales, quelques apparitions télévisées, échanges avec des auteurs et des chanteurs connus qui l’ont encouragé à persévérer sur la voie de la création. Chansons, sketchs, pièces de théâtre, romans, poèmes, se sont alors succédés. L’écriture devient très vite pour lui une nécessité vitale.
Charles Doursenaud nous offre ici une anthologie de ses poèmes, traits de dérision et flèches de rire, décochés au fil du temps. À l’écart des modes et de la poésie amidonnée, l’auteur frappe ses vers du poing à la ligne et, armé d’humour, passe au fil de l’absurde le raisonnable, n’hésitant pas à pourfendre la bienséance à coups d’images audacieusement salées. Mais derrière cette irrévérence se devinent des fragilités masquées, des angoisses existentielles et un amour immodéré de la vie.
« Insolence (bien méritée), vivacité, fraîcheur, une ironie aux effets coupés, enfin une lecture qui m’a diverti ! » lui écrivit un jour Pierre Seghers auquel il avait soumis quelques-uns de ses textes. Et Jean Breton d’ajouter : « Jeux de mots, allitérations surprenantes, petits poèmes à la Queneau, tout cela est enlevé, fantaisiste, irrévérencieux en diable. On lit ces poèmes avec plaisir et le rire n’est jamais loin. »
Daniel Collin est né à Cherbourg en 1945. Fait une carrière d’enseignant dans la région caennaise. Il a contribué comme auteur à diverses revues : 15 ans de Rencontres pour Lire, Nouvelles de Caen et bien d’autres comme Nebula Obscura ou Rugby en toutes lettres. Lauréat du meilleur recueil poétique inédit au concours de La Baie en Poésie en 2007 avec Amours d’automne, il a publié des poèmes dans diverses revues notamment la revue Décharge a publié deux de ses poèmes sur le rugby dans son numéro de mars 2006 et six autres dans ses « Choix » en mars 2010.
De parents artistes (peintres et sculpteurs), et seconde d’une famille de sept enfants, Marine Azur est née en 1950. Elle a grandi dans un milieu où l’art contemporain était « le point de départ » de l’enfance, et l’imaginaire le pain quotidien. Nourrie de la douce folie des couleurs – dont chaque excès était une aubaine – et de formes inventant leurs contours, ses yeux gourmands, toujours, leurs cherchaient un sens ! De ses racines profondément ancrées dans ce terrain fertile, la vie de Marine partait de là et avançait surement vers bien d’autres mystères et curiosités de la vie…!
Marine Azur a rencontré il y a quelques années seulement le monde de la poésie et de l’écriture. Depuis, elle alterne le pinceau et la plume avec tout de même une prédilection de plus en plus grande pour l’écriture. Le haïku, régulier ou pas (elle n’est pas puriste !), a été un apprentissage très formateur, qui lui permit de saisir en quelques mots et en un instant, ses émotions, ses pensées, pour en faire des images fulgurantes. Ainsi dit-elle : « Ensemble, l’image et le mot, telles les deux lèvres d’une bouche, ont enfin une forme où s’articule la pensée ! »
Auteur de textes sombres et tendres, truffés d’ironie grinçante et de second degré.
Il aime conter les îles et les îliens, les heurs et malheurs des gens de mer, tous ceux que la mer fascine, attire, fait vivre et parfois mourir.
Adepte du coup de gueule salutaire, de la mauvaise foi assumée et de la noirceur jubilatoire.
Pour les éditions Couleurs et Plumes, il élargit sa palette littéraire avec Dis papa, pourquoi ? Comment ?, un recueil de plus de 300 questions aux frontières de la naïveté, de l’humour et de l’absurde… sans une seule réponse ! Un livre un brin pervers, avant tout destiné à énerver les lecteurs.
Née en 1959 à La Rochelle, Nadine Audebrand, d’origine rétaise, passe son enfance et les vingt-cinq premières années de sa vie à Ars-en-Ré. Élève studieuse, très jeune, Nadine est attirée par la littérature et la poésie.
Au sortir d’études honorables en 1976 elle rentre comme assistante dentaire pour trois années consécutives, au terme desquelles elle découvre la photographie. Autodidacte passionnée, c’est à la suite d’une rencontre fortuite, mais déterminante, qu’elle rentre comme auxiliaire technique dans la vente d’optique photographique, à Saint-Martin-de-Ré.
Dans les années 80, Nadine Audebrand quitte son île pour la Bretagne puis la Provence, sans jamais oublier sa terre natale ni les attaches qu’elle y a gardées. Ce sont ces souvenirs qui l’aident à se ressourcer et inspirent son écriture.
Dans les années 2000, à l’occasion d’ateliers en bibliothèque, Nadine, de retour dans son île, renoue avec la poésie enfantine.
En 2012, les services musée et patrimoine de Cavaillon lui proposent la création d’une nouvelle poétique, dont le thème serait : la légende de Vitruve et l’histoire d’Acanthe. Lors des visites du patrimoine de Cavaillon, elle présente à la lecture ses propres textes avec succès.
En 2013, mise en scène d’après le texte, du spectacle la légende de Vitruve et l’histoire d’Acanthe par une classe de Cavaillon.
Faire aimer la nature et la poésie aux enfants est aujourd’hui pour Nadine Audebrand le seul but à atteindre.
Nadine Audebrand sera présente cet été sur l’île de Ré, avec Voyage au pays des couleurs, son premier livre pour enfants, aux Éditions Couleurs et Plumes.
Jacques-Louis Le Greneur, secrétaire ; Serge Péricault, logisticien, et Xavier Pierre, président de l’association Plumes d’Armor Événements.
Lanvollon Salon du livre. Parrainé par Joël Raguénès.
Organisée avec le concours de la municipalité et soutenue par l’association Plumes d’Armor Événements, la septième édition du salon du livre Plumes d’Armor aura lieu le samedi 20 avril, à la salle polyvalente. Elle sera parrainée parChristelle Le Guen, Auteure et illustratrice pour son livre sur Anjela Duval, Grande poète à succès dont les poèmes ont pour cadre sa Bretagne natale de même que Jean-François Tifiou romancier pour son livre Le singulier Voyage d’une Bretonne. À l’initiative du poète et éditeur Xavier Pierre, de l’auteur André Kerhervé, ce rendez-vous littéraire accueillera 80 écrivains bretons « d’ici et d’ailleurs », des auteurs de jeunesse et des éditeurs.
Quatre prix seront décernés : le prix du « patrimoine et de l’environnement », « littérature jeunesse », « poésie » et « roman ». Ces prix seront remis parsous l’égide de la fondation éponyme, lors de l’inauguration par les élus, à 11 h.
Deux invitées d’honneur
Jean-François Tifiou, romancier, journaliste auteur de plusieurs livres, seront les invitées d’honneur du salon 2019.L’association Aurel Vlaicuaccompagnant d’ auteurs roumains
l’invité exceptionnel.
Pratique
Salon du livre Plumes d’Armor, le samedi 21 avril, de 10 h à 18 h.