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Jean-Paul Le Buhan

Bio :Jean-Paul Le Buhan Balcon de Lumière. Librairie galerie Racine, Paris, 2001.

Monographie d’artiste, le Livredart, Paris 2007. Romances contemporaines suivi de L’homme qui chantait en dormant, Le cadratin de Jouy, 2014. Jardin de ton regard, St Brieuc, 2017. Les signes sur la pierre, 2013, Ed. Yoran Embanner. Prix AEB, 2014 et du salon de Lanvollon, 2019. Mémoire des mots, mémoire des lieux, 2020. Membre de l’AEB, de l’ADAGP et de la SEHAG dont je suis président honoraire.

Anecdote : Une dame de bonne bourgeoisie qui pendant la guerre employa ma mère comme petite bonne, s’était prise d’affection pour elle et resta amie de ma famille. Elle venait de temps en temps nous voir. Un jour elle découvrit mes très modestes travaux de peinture de pré-adolescent. Elle s’exclama : « Ô ! Jean-Paul a le sens de la couleur ». Le destin a le chic pour choisir ses anges et ses moments, là où on s’y attend le moins. Contre tout attente, ce fut un licenciement économique à l’âge de cinquante ans qui m’a fait réaliser, ce que le doigt du destin par l’intermédiaire de cette dame, m’avait désigné comme une possibilité. J’ai vécu alors de ma peinture.

François Aussanaire

BIBLIOGRAPHIE

Roman

. « Le dernier refuge des gens de mer », Jacques Flament Editions, 2012

. « Le coureur des grèves », Jacques Flament Editions, 2014

. « Île à vendre », Jacques Flament Editions, 2016

. « De tes fautes, tu répondras », Jacques Flament Editions, 2017

. « L’Île aux Pomponnettes », Couleurs et plumes Editions, 2019

Recueils de nouvelles

. « Mortes eaux », Editions Nouvelles Paroles, 2009

. « La face cachée du soleil », Editions de la Rue Nantaise, 2010

. « Les cimetières de bateaux … », Editions Kirographaires, 2012

Editions de la Rue Nantaise, 2013, réédition

. « Au creux de la vague », SaFee éditions, 2014

. « Mouvements d’humeur », Editions couleurs et Plumes, 2017

Nouvelle

. « Loup, y es-tu ? », Jacques Flament Editions, 2013

Recueil de questions

. « Dis papa, pourquoi ? Comment ? », Editions couleurs et plumes, 2017

Nouvelles publiées en recueils collectifs

. « Square de l’Atlantique » in « Plumes d’ancre », Editions L’Ancre et la plume, 2006

. « Promenons-nous dans les bois » in « Rencontre », ACLA, 2007

. « We want Miles » in « Noir et Blanc », Mauves en noir, 2007

. « Les meilleurs amis du monde » in « Couleur rose pourpre », Editions Joseph Ouaknine,

2007

. « Rue des suicidaires », in « A bout de course », Mauves en noir, 2008

. « Dernière nouvelle » in « Femmes de mer », Liv Editions, 2008

. « Vocation précoce » in « Révolutions », Editions Luce Wilquin (Belgique), 2008

. « Square de l’Atlantique » in « L’autre beauté du monde », Editions de la loupe, 2009

. « Rue des suicidaires » in « En ce funeste mardi », Bessancourt, 2009

. « Choc opératoire » in « La vengeance », Edilivre Editions, 2010

. « Je hais les cyclistes » in « Histoire drôles. Drôles d’Histoires », Club Richelieu de Liège,

2010

. « Mamie est morte » in « De la terre au ciel », ILV, 2010

. « C’est pas une vie » in « Capital humain », SaFéee Editions, 2011

. « Au bout du couloir » in « La volonté », Edilivre Editions, 2011

. «  Dix petits noirs » in « Dix », Mauves en noir, 2011

. « Au bout du couloir » in « El gato », Editions Les grilles d’or, 2011

. « Le coureur des grèves » in « Premières nouvelles », Editions du Sagitaire, 2012

. « Salon du livre » in « Histoires à lire devant la machine à café », L’Anthologiste, 2012

. « A quelques molécules près » in « Crime, la science témoigne », Cité des Sciences et de l’Industrie, 2013

. « Au centre du monde » in « Terre inconnue », Sa Fée Editions, 2013

.  « A quelques molécules près » in « Autour de l’eau », Edilivre Editions, 2013

. « Une bouteille à l’amère », « Pour savoir » et « Bande décimée » in « Agenda 2014 », Jacques Flament Editions, 2013

. « Salon du livre » in « 80 nouvelles », L’Anthologiste, 2013

. « Choc opératoire » in « 48 heures pour écrire », Edilivre Editions, 2014

. « Pour savoir » in « Aube rouge », Editions Astrolivre, 2014

. « Notre père » in « Six hommes sans histoire(s), Editions La Gidouille, 2014

. « Dans les vestiaires » in « je venais de vivre un jour de gloire », Feignies, 2014

. « La vague » in « A vif », Editions La cause du poulailler, 2014

. « Lâchez les chiens ! » in « Bête à chagrin », Editions La Gidouille , 2015

. « Déo gratias » in « Agenda 2015, Jacques Flament Editions, 2015

. « Un K-Way nommé désir » in « On ne se méfie jamais assez », Feignies, 2015

. « Merci ! » in « l’ennui », Jacques Flament Editions, 2016

. « Le cadeau des blancs » in « Enfances », Festival du livre de Pont-Saint-Esprit, 2016

. « Une grande histoire d’amour » in « Fortune(s) de mer », Les escales de Binic, 2017

. « Julius » in « Vous qui passez sans me voir », Editions La Gidouille, 2017

. « La trompette de Chet » in Mably 2017

Nouvelles publiées en revues et journaux

. L’Ours polar, 2004 à 2009

. Liberté hebdo, 2008

. Alibis (Québec), 2009

. Ecrits vains, 2010

. Spéred Gouez, 2011

. L’Encrier renversé, 2012

Charles Doursenaud

Né à Tréguier, en Côtes-d’Armor, Charles Doursenaud est avant tout un homme de l’être. Révolté, il grave ses premiers cris d’insoumission dans ses cahiers d’écolier. De ses années d’études au lycée puis à l’université, il a gardé une solide connaissance des grands auteurs classiques. L’étudiant contestataire s’est alors tourné vers des modes d’expression contemporains : soirées cabaret, publication de poèmes dans des revues marginales, quelques apparitions télévisées, échanges avec des auteurs et des chanteurs connus qui l’ont encouragé à persévérer sur la voie de la création. Chansons, sketchs, pièces de théâtre, romans, poèmes, se sont alors succédés. L’écriture devient très vite pour lui une nécessité vitale.

Charles Doursenaud nous offre ici une anthologie de ses poèmes, traits de dérision et flèches de rire, décochés au fil du temps. À l’écart des modes et de la poésie amidonnée, l’auteur frappe ses vers du poing à la ligne et, armé d’humour, passe au fil de l’absurde le raisonnable, n’hésitant pas à pourfendre la bienséance à coups d’images audacieusement salées. Mais derrière cette irrévérence se devinent des fragilités masquées, des angoisses existentielles et un amour immodéré de la vie.

« Insolence (bien méritée), vivacité, fraîcheur, une ironie aux effets coupés, enfin une lecture qui m’a diverti ! » lui écrivit un jour Pierre Seghers auquel il avait soumis quelques-uns de ses textes. Et Jean Breton d’ajouter : « Jeux de mots, allitérations surprenantes, petits poèmes à la Queneau, tout cela est enlevé, fantaisiste, irrévérencieux en diable. On lit ces poèmes avec plaisir et le rire n’est jamais loin. »