Mario Urbanet

Mario Urbanet a grandi entre deux langues. Le frioulan de sa famille paternelle venue d’Italie en 1929 et le français de sa mère.

La guerre d’Algérie, puis un fort engagement militant et citoyen lui ont appris l’essentiel sur la vie. L’école laïque et les livres lui en ont dit les valeurs.

Contraint de quitter l’école à 14 ans, son instituteur lui ouvrit sa bibliothèque, continuant ainsi à lui inculquer la passion de la langue. Elle lui est toujours vitale.

Il s’efforce de la faire partager par sa poésie et ses contes, il écrit pour faire trace et participer à la grande ébullition des idées humaines, se fiant plus au comportement de ses semblables.

La poésie est pour lui une nécessité qui lui permet d’intégrer l’existant à l’existence. Il y arrange les mots, comme s’appareillent les pierres d’un mur, pour au-delà de leur beauté, suggérer du sens.

Des thèmes le hantent, faire s’ouvrir la petite fenêtre du vent par où passera l’espoir toujours en suspens qui motive l’enfant comme le vieillard.